Les perforations pharyngo-oesophagiennes par corps étranger

Introduction : La perforation pharyngo-œsophagienne par ingestion de corps étranger (CE) est une complication rare et grave. De ce fait, sa prise en charge n'est pas standardisée. Le but de ce travail est d'étudier les caractéristiques épidémiologiques et diagnostiques de ces complications et de discuter les modalités thérapeutiques. Patients et méthodes :Sur une période 17 ans (1998 - 2014), nous avons colligé 573 patients ayant ingéré des CE pharyngo-œsophagiens et qui ont bénéficié d'une extraction endoscopique au tube rigide. Onze patients (1,9%) se sont compliqués d'une perforation. Résultats : Il s'agissait de 3 enfants et 8 adultes. Les corps étrangers étaient dominés par les fragments d'os (55% des cas). Les perforations étaient jugées liées aux manœuvres d'extraction dans 54,5% et au CE dans 45,5%. Le diagnostic a été posé dans un délai maximal de 2 jours après extraction. La chirurgie a été réalisée d'emblée dans 2 cas devant la migration extra-viscérale du CE et devant la présence d'une abcédation péri-œsophagienne, respectivement. Le geste opératoire consistait, respectivement, en l'ablation du CE avec suture de l'œsophage et un simple drainage de l'abcès. Dans un autre cas, la chirurgie a été pratiquée en seconde intention après échec du traitement médical et devant l'apparition d'une pleurésie purulente. Le geste opératoire était une suture renforcée par un lambeau intercostal. Un traitement conservateur était instauré dans 8 cas (72,7%).L'évolution était favorable dans 10 cas (soit 90,9%) et fatale dans un seul cas, soit une mortalité de 9,1%. Conclusion : Le pronostic dépend essentiellement de la précocité diagnostique des perforations œsophagiennes par CE. Le traitement conservateur serait suffisant et efficace en dehors d'un syndrome infectieux sévère

Morbidite par tumeurs de la sphere tete et cou a Bamako

Ce travail rapporte sur une annee (nov 2004-oct 2005) les resultats d'une etude descriptive realisee sur les tumeurs de la tete et du cou dans le service ORL de l'hopital Gabriel Toure de Bamako. Ont ete inclus tous les patients dont les dossiers comportaient les parametres suivants : epidemiologique (age; sexe; profession; residence et delai de consultation); facteurs d'exposition; localisation anatomoclinique et resultat histologique; et les donnees de l'imagerie. Ont ete exclues toutes les tumeurs de cette region dont les dossiers etaient incomplets ainsi que les tumeurs de l'oeil et de ses annexes et les tumeurs endocraniennes. Nous avons pu colliger 60 cas; et 25 dossiers n'ont pu etre exploites. Parmi les 60 cas retenus; 24 tumeurs etaient des tumeurs malignes (40) et 36 tumeurs benignes. Dans les tumeurs benignes; le goitre a ete le plus retrouve avec a l'etude histologique une predominance de l'adenome colloidal (15 cas sur 36 soit 41;67). D'autres tumeurs rares ont ete notees entre autre le rhinosclerome (5 cas soit 13;89); le papillome inverse des fosses nasales (2 cas soit 5;55). Ces tumeurs benignes n'ont pas pose de problemes de prise en charge. Quant aux tumeurs malignes; nous avons eu une predominance de cancers pharyngo-larynges (11 cas/24) avec le carcinome epidermoide comme type histologique le plus frequent. Dans ce lot on a eu deux carcinomes chez des enfants de moins de quinze ans. Nous n'avons pas pu relever de particularites; entre autre pas de facteurs d'exposition individualisable. D'autres tumeurs malignes tels que les cancers nasosinusiens et les carcinomes de la thyroide ont ete relevees. Ces tumeurs malignes ont generalement consulte a un stade avance de la maladie

Carcinome a petites cellules du sinus piriforme : a propos d'une observation

Les auteurs rapportent un cas de localisation au sinus piriforme d'un carcinome a petites cellules. Ce type histologique a ete souvent decrit dans la pathologie tumorale pulmonaire. Sa localisation au sinus piriforme etant exceptionnelle. Nous presentons dans ce document les aspects endoscopiques; radiologiques; anatomopathologiques et therapeutiques de cette tumeur qui a ete diagnostiquee chez un patient de 56 ans